AFPMichal Cizek. Plusieurs éleveurs du Pays basque ont mis en ligne une pétition sur demander aux services de l'Etat la mise en place d'un charnier dans la montagne. C'est pour Partir en vacances avec son animal, c'est tout à fait possible ! Il existe bien heureusement dans toutes les régions des établissement acceptant avec plaisir nos chers et tendres compagnons à 4 mois de juin est déjà bien avancé, et il est plus que temps de commencer à organiser les vacances ! Cette semaine, zoom sur les Pyrénées Atlantiques, et plus particulièrement le Pays partenariat avec le site internet nous avons sélectionné pour vous des adresses utiles pour vos vacances avec votre chien ou votre loger avec mon animal ?Hôtel Le petit trianon 64A 5 minutes de la magnifique baie de Saint-Jean de luz perle de l'Atlantique cet hôtel de charme vous attend en compagnie de votre animal pour un séjour dépaysant et reposant.> Plus d'infos sur l'hôtel Le petit trianon A qui confier mon animal ?La pension canine OloronCette micro-pension fera le bonheur de votre compagnon, qu'il soit un chien ou un chat. Ici, les animaux ne sont pas les uns sur les autres, mais en petit comité. Les places étant limitées, réservez bien à l'avance !> Plus d'infos sur la pension OloronOù voir des animaux ?Le train de la RhumeA 10 km de Saint-Jean de Luz, empruntez le petit train qui serpente dans la montagne jusqu'au sommet mythique du Pays Basque et chemin faisant découvrez le Pottok, poney basque vivant en total liberté ainsi que les vautours fauves, rapaces emblématiques de la chaîne pyrénéenne.> Plus d'infos ici Le saviez-vous ?Si vous venez d'adopter un chiot, nous vous conseillons de le sortir le plus tôt possible dès les premiers jours d'arrivée dans la famille afin de le socialiser rapidement et d'éviter par la suite les troubles du comportement. Vous en ferez un chien adulte agréable, non agressif et peu craintif des bruits qui l'environnent. Sachez qu'avant ses premiers vaccins, le chiot est protégé par les anticorps maternels.> Quand sortir son chiot à l'extérieur ? Lutter contre les idées reçues
Surun sentier en crête au dessus des vallées verdoyantes du Pays Basque. Promontoire privilégié pour observer l'un des plus grands rapaces d'Europe, posés Aller au menu principal; Aller au contenu; Webcams Explorez Rechercher. Menu. Explorez. Fermer Fermer. Destination Saint-Jean de-Luz. Destination Saint-Jean-de-Luz . Destination Saint
Les rapaces Celui qui est le plus visible, le plus fréquent, reste le vautour. Presque toujours en groupe, ce sont les nettoyeurs de la montagne ils repèrent les animaux morts et en quelques instants les réduisent en quelques amas d’os. Ils tournent en permanence dans le ciel au dessus des randonneurs, qui eux, bien sûr, ne craignent rien. En levant la tête, vous les verrez surveiller les vallées en permanence, vous pourrez peut-être avoir l’occasion de les voir à l’œuvre… Ce qui est impressionnant, ce sont les rassemblements de ces oiseaux. Ils tournent au dessus d’une proie potentielle, par dizaines. Si on a l’occasion d’assister à un “festin”, il est facile de constater la hiérarchie du groupe. Alors que certains se repaissent, d’autres restent à l’écart, attendant leur tour. Sources Le Vautour fauve, appelé siarre » en basque, ce grand planeur mesure 2,50 m quand il se déploie. Il profite des courants ascendants pour s’élever dans l’espace. Sans cesse affamé, il peut parcourir jusqu’ à 100 kilomètres pour se nourrir sans effort ainsi que de son bec nécrophage découpant avec avidité ses charognes. Dans les années 70, au bord de l’extinction, il a failli disparaître des Pyrénées. Ses effectifs ne comptaient alors plus qu’une vingtaine de couples dans les Pyrénées-Atlantiques. A la faveur d’actions de nourrissage menées jusqu’en 1997, ils réapparaissent. Espèce protégée sur l’ensemble du territoire national en voie disparition dans les années 70. Le Gypaète barbu ou casseur d’os, son envergure est de 2,45 m à 2,80 m de largeur, ce dernier est menacé d’extinction, on n’en dénombre plus qu’une dizaine de couples dans toute les Pyrénées. Poitrail et tête oranges au début, une barbichette sous le bec à l’âge adulte, c’est le plus grand et le plus menacé des rapaces d’Europe. Ce rapace présente la particularité de manger les os et si ceux si sont trop gros, il les casse en les laissant tomber sur une pierre; Il évolue sur un territoire immense et ne se reproduit que tous les 8 ans. Résultant de la pratique d’activités humaines à proximité du nid, deux fois sur trois la reproduction de l’année échoue. Le Percnoptère d’Egypte, se caractérise par sa face jaune et mesure 1,50 m à 1,80 m déployé, il ne survole le Pays Basque que de mars à début septembre, se nourrissant d’excréments d’animaux divers et variés, avant de partir en direction de l’Afrique et des pays chauds, à 3500 km de là. Le Milan royal. En vol, le Milan royal est facilement reconnaissable avec sa longue queue rousse, profondément échancrée. La tête est grisâtre et le plumage brun roux. Les ailes ont deux tâches blanches au niveau des poignets. Son envergure est de 1,50 m environ. Il se nourrit des cadavres, micro mammifères campagnols, vers de terre, détritus.. Une des deux seules espèces de rapaces endémiques de l’Europe avec l’Aigle ibérique, il est aujourd’hui largement menacé. Le Milan royal est inscrit à la liste rouge des oiseaux du monde avec le statut de quasi-menacé selon les critères de l’UICN puisque ses populations ont diminué de presque 20 % sur la décennie 1990-2000. Ainsi, les Pyrénées sont le premier site d’hivernage des oiseaux en france avec 5000 à 5500 d’oiseaux recencés par le réseau Milan royal Pyrénées lors des comptages européens; Le Milan royal est particulièrement exposé aux risques d’intoxication et d’empoisonnement avec des produits utilisés notamment dans la lutte contre les campagnols ou dans la composition des engrais dont se nourrissent » les vers de terre. Braconnage, électrocution, collisions contre les câbles électriques ou les véhicules sur les routes ou encore contre les éoliennes, sont les principales causes de mortalité non naturelle des milans royaux.

Nousproposons des randonnées encadrées en swincar (véhicule de type quad) sur les chemins du Pays Basque. Notre but étant de proposer la découverte de nouvelles pistes, sortir des chemins touristiques pour proposer un vrai dialogue avec la nature, écouter les bruits des animaux ou voir les vautours voler au dessus de nos têtes, chercher de nouvelles sensations

– créé le à 19h38 – La rédaction Illustration/SIPA Des vautours ont violemment agressé une vache et son veau au Pays-Basque. Une vache et son veau attaqués aux yeux et à la langue Cet incident est survenu à Hasparren au Pays-Basque mercredi 14 mars. Une vache, qui vient de mettre bas, avec son veau ont été victimes d’une attaque de vautours. Selon des informations relayées par Sud Ouest, une centaine de vautours ont agressé la vache et son veau. D’après les témoignages de l’éleveur, propriétaire du troupeau, les bêtes ont été attaquées au niveau notamment des yeux et de la langue. Il a aussi confié être "persuadé que les vautours s’attaquent désormais aux animaux vivants". Il faut, en effet, souligner que ce genre d’attaque est plutôt étonnante. Hasparren 64 une vache et son veau victimes d’une attaque spectaculaire de vautours ce mercredi matinhttps // — SO_Paysbasque SO_Paysbasque 14 mars 2018 Solution possible pour éviter les attaques de vautours Pour éviter que les vautours s’en prennent au troupeau à l’avenir, l’éleveur propose aux autorités la mise en place d’un charnier artificiel dans la montagne. Cette installation permettra aux vautours de s’alimenter. Rappelons que des vautours ont aussi attaqué des vaches et veaux dans l’Ariège, l’année dernière au mois d’avri. Source >>> Lire plus d’articles sur des faits divers.

Le14 avril 2013 une randonneuse dévisse sur une pente herbeuse du pic de Pista au Pays basque, près de Larrau. La chute est sévère, elle meurt sur le coup. Dans le ciel, des vautours planent. Ils sont à l’affût de quelque pitance à se mettre dans le jabot. La randonneuse est une aubaine, ils se précipitent. Le temps que les secours Idéal en famille, à partir de 6 ans!D’un niveau d’initiation, la Nive est un des plus beaux parcours du Pays Basque pour le rafting. En partant d’Ossès pour rejoindre le beau village de Bidarray, vous profiterez de 7 km de descente dans un paysage magnifique accompagné de faune sauvage extraordinaire pour les plus chanceux. Nous vous proposons 2 heures de descente environ pour 33€/adulte, 31€/adolescents et 24€/enfants de -12 ans prix dégressif pour les familles et les groupes, soit la plus longue descente de rafting et la moins chère du secteur. En prime, Cocktail Aventure est la seule base de Rafting à Bidarray au Pays Basque à vous faire passer le barrage d’OSSES…, Sensations garanties!!! Je prends l'assurance dommages corporels Qu’est ce que le RAFTING? Le rafting et non raffting au pays basque est un sport qui consiste à descendre des rapides en RAFT ! Le Raft est une embarcation ou bateau gonflable insubmersible qui ne peut pas être coulé. Naviguez en toutes sécurités sur les rivières et eaux vives de France ou du Monde en Rafting, faites vous plaisir ou faites le plein d’adrénaline suivant votre envie en descendant les rapides de plusieurs difficultés classées de 1 à 6, 1 étant le plus facile et 6 le plus dur. Comment se pratique le rafting ? Le Rafting se pratique sur un bateau gonflable pouvant contenir jusqu’à 10 personnes cette année, par manque d’eau nous faisons des bateaux de 8 personnes maximum avec enfants. C’est l’embarcation la plus sûre pour débuter ou découvrir les rapides de la Nive d’OSSES à BIDARRAY. Le guide se trouve à l’arrière du rafting pour le diriger Barrer » pendant que vous l’aidez en pagayant tout en profitant de votre descente. Ce bateau, très stable, vous permettra d’avoir une première expérience inoubliable. Pour les plus aguerris, le moniteur pourra rendre cette descente plus pétillante en jouant avec les éléments de la rivière courant, contre-courant, rocher… et vous proposera des sauts et des jeux dans l’eau. Nous vous proposons la descente sur la NIVE de Saint Martin d’Arrossa à Bidarray, un parcours de 7 km classé 2 avec certains rapides de classe 3 soit un niveau de rafting au pays basque découverte et familial. La sortie en Rafting au pays basque dans les Pyrénées atlantiques est idéale pour s’amuser en famille ou entre amis et admirer le sublime paysage qu’est la vallée de la Nive au pied des montagnes basques dans le 64. Où se pratique le rafting? Le rafting ou raft pays basque, se pratique sur la grande NIVE, au départ d’Ossès jusqu’à Bidarray soit 7km de descente. à moins de 45 min de Biarritz, Bayonne, ANGLET, Saint Jean de Luz. D’un niveau d’initiation, le rafting au pays basque est idéale pour passer un agréable moment en famille ou entre amies lors d’un anniversaire ou un enterrement de vie de jeune fille EVJG Pays Basque ou de jeune garçon EVG pays basque ou encore d’autre occasion. Variant des endroits calmes à des rapides légèrement tumultueux, ce parcours de la Nive connu également pour la pêche à la truite vaut le détour. Pour les plus chanceux et discret vous pourrez observer une faune incroyable cincle pécheur, martin pêcheur, vison, vautour fauve, milan,…, pas loin de l’arriver vous pourrez profiter d’une vue unique de la rivière sur deux belles infrastructure classés monuments de France. D’abord l’église Notre-Dame de l’Assomption 12e siècle et le Pont Noblia 14e siècle, vous avez également une belle vue sur l’ARTZAMENDI, connu pour y voir des vautours fauve qui niche au Peñas de ITSUSI Pensez à combiner le Raft » avec une autre activité proposé dans nos FORMULES MULTI-ACTIVITES comme le Paintball ou le Parc Aventure. Déroulement d’une demi-journée RAFTING Accueil par notre équipe de moniteurs Distribution du matériel adapté Navette avec nos véhicules jusqu’au lieu d’embarquement Énonciation des techniques de navigation et briefing de sécurité 2h00 environ de descente et de rire Retour sur la base Accès aux vestiaires avec douches chaudes Possibilité de repartir avec les photos de votre descente. Savoir nager au moins 25 mètres est obligatoire Accrobranche Pays BasquePaintballCanyoning Pays Basque En savoir plus En savoir plusEn savoir plus Nous sommes heureux de vous accueillir dans notre nouveau parc accrobranche du pays basque situé à SAINT- MARTIN D’ARROSSA. A seulement 35 minutes de BIARRITZ, ANGLET, BAYONNE et 15 minutes de Saint-Jean pied de Port. Situé sur un terrain très nature » au calme et ombragé en bord de NIVE, vous passerez un moment de détente et de paintball est une activité sportive qui oppose deux équipes. Équipé de masque, de pistolet à air comprimé appelé lanceur », d’une combinaison pour protéger vos vêtements et d’un protège cou, rentrez dans l’arène afin de remplir la mission qui vous a été donnée, avec vos coéquipiers en affrontant l’équipe adverse. Si une bille vous touche et vous peint, alors vous êtes temporairement paintball est une activité sportive qui oppose deux équipes. Équipé de masque, de pistolet à air comprimé appelé lanceur », d’une combinaison pour protéger vos vêtements et d’un protège cou, rentrez dans l’arène afin de remplir la mission qui vous a été donnée, avec vos coéquipiers en affrontant l’équipe adverse. Si une bille vous touche et vous peint, alors vous êtes temporairement éliminé. Équipement fourni Combinaison néoprène Gilet de sauvetage Casque Pagaie simple Possibilité de location de Botillons néoprène Équipement requis Chaussures fermées baskets Maillot de bain Serviette de bain Nécessaire de douche Cordon à lunettes pour les personnes concernées
Quelquesspots où il est facile de les voir. Rémuzat - Drôme Provençale. La Palud-sur-Verdon - Territoire du Verdon. Le Rozier - Gorges du Tarn. Col du Soulor - Chaine des Pyrénées. Pays-Basque - Chaine des Pyrénées. Chamaloc - Haut Diois.
AccueilTous les avis voyages à piedRando Yoga au Pays Basque, harmonie du corps et de l'espritYoga au piment d'espelette "Yoga au piment d'espelette " Par , publié le 30/07/2017 Destination Pays Basque Date de départ 16/07/2017 Magnifique séjour Yoga Rando au coeur du Pays Basque. Logés dans un écrin de verdure au calme, nous avons pu profiter de jolies balades très variées sur la côte basque ou sur les flancs du Mondarrain en compagnie des vautours, des troupeaux de maneches à tête noir et des pottocks en liberté. Le matin et le soir, pratique de asana, de pranayama dans le jardin ou dans la salle avec vue et accès libre au spa de l'hôtel au retour de la rando. Le vrai bonheur ! Sans compter l'excellente cuisine du patron, tout est fait maison, on se régale du petit déjeuner au dîner jusqu'au pique nique. Merci à Éric, notre guide à moitié basque, pour son attention et son partage de sa longue pratique du Yoga et de la méditation. Une belle rencontre ! Voir le voyage "Rando Yoga au Pays Basque, harmonie du corps et de l'esprit" Tous les avis sur ce voyage 65 Suivez-nous Sentierde découverte des porcs basques. Au cœur de la montagne basque, dans la Vallée des Aldudes, prenez le temps de vous balader sur le sentier pédagogique du porc basque, de la maternité aux flancs des montagnes. Durant une heure et demi en visite libre, vous pourrez voir de près, vautours, chèvres, porcs basques, pottoks et flore

2. Des Hommes et des vautours liens intimes Liens spirituels et culturels Fabrication d’outils culturels De tout temps les hommes ont créé des objets à partir d’éléments prélevés dans le milieu naturel, notamment en utilisant des os ou des plumes d’oiseaux. Parmi les plus vieux objets ainsi fabriqués dans notre région, les flûtes datées du paléolithique retrouvées dans la grotte d’Isturitz Pays basque peuvent être citées [BUISSON 1990]. Des os creux de vautours ont été utilisés pour ce type d’instrument de musique, voir la figure Les vautours les liens avec les Hommes Figure Fragments de flûtes retrouvés dans la grotte d’Isturitz, Pays basque Emblème divin Les vautours ont également été utilisés comme emblème divin, notamment au sein de la civilisation Égyptienne. La déesse Nekhbet, la déesse vautour, fût la protectrice de la haute Égypte. Entre autres, le vautour fut représenté sur le sarcophage de Toutankhamon, voir la figure Vautour lien avec les égyptiens Figure Sarcophage de Toutankhamon, s’y trouve une tête et des ailes de vautour Liens réciproques vitaux ou mortels Liaisons mortelles pour les vautours Les résidus médicamenteux dans l’alimentation des vautours Au début des années 1990, les populations de vautours présentent dans trois pays du sous-continent indien l’Inde, le Pakistan et le Népal, ont diminué catastrophiquement. Près de 95% des vautours changoun Gyps bengalensis, indiens Gyps indicus et à long bec Gyps tenuirostris se sont éteints. Avant cette crise les effectifs de ces espèces étaient de plusieurs dizaines de millions d’individus. Depuis 2002 elles sont en danger critique d’extinction selon l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature, ce qui est la plus haute catégorie de menace. Par exemple, la population de Gyps Bengalensis a diminué de 99,9% entre 1992 et 2007. La cause de ce désastre est le diclofénac [GEDOUX 2010]. Il s’agit d’une molécule couramment utilisée sur le sous-continent indien pour le traitement symptomatique et la gestion des états inflammatoires et fébriles des animaux d’élevage. Elle a été introduite sur le marché vétérinaire en 1993-1994. La toxicité aiguë d’un médicament à usage vétérinaire sur la population de vautours indiens est un problème sans précédent dans le monde des rapaces. Pour information cette molécule est utilisée pour soigner des états inflammatoires chez l’Homme, sous le nom Voltarène » par exemple, médicament très connu. Il est actuellement interdit pour l’usage vétérinaire en Europe et en Amérique du Nord. Le diclofénac est extrêmement toxique pour les vautours, même à faible dose, leur causant une insuffisance rénale aiguë sévère suivie d’une mort rapide. Les vautours du sous-continent indien ont ingéré indirectement cette molécule par l’intermédiaire des cadavres de bovins. Cet exemple montre la puissance du pouvoir d’extermination que possèdent les Hommes sur le biotope et sur les vautours en particulier. Heureusement que les relations qui unissent ces deux espèces ne sont pas toutes aussi néfastes. Autres liaisons dangereuses Les vautours ont également été des victimes indirectes des empoisonnements à la strychnine visant les prédateurs loups, renards ou chiens errants. En ce qui concerne les causes directes de leur persécution, les vautours ont été pris pour cible par des chasseurs qui étaient en quête de trophées. Ces événements sont la principale cause de leur éradication et leur disparition du territoire français dès le XIXème siècle. Liaisons bénéfiques pour l’Homme L’équarrissage En Europe, avec l’avènement de la religion chrétienne, puis de la classification du vivant en êtres supérieurs et inférieurs, le vautour, avec son rôle d’éboueur de la nature a été jugé immonde et déshonorant. Cependant les vautours fauves ont toujours été respectés des populations rurales qui voyaient en ces oiseaux des auxiliaires sanitaires précieux. En effet, la décomposition des cadavres des animaux d’élevage ont posé de nombreux problèmes sanitaires par le passé diffusion de germes pathogènes prolifération d’insectes écoulement de jus contaminant dans les ruisseaux En consommant les cadavres d’ongulés domestiques, le vautour fauve empêche la décomposition et la putréfaction naturelle de ces carcasses et donc minimise les problèmes sanitaires. Il représente donc une alternative à la non-collecte des cadavres par les services d’équarrissage dans les zones difficiles d’accès [DUPONT 2011]. En France, depuis le 7 Août 1998, le vautour fauve est reconnu, par la loi française, comme auxiliaire sanitaire dans le domaine de l’équarrissage. Cependant, après la crise de la vache folle », depuis les années 2000, il était interdit de laisser les carcasses d’animaux morts aux vautours. Ce qui a créé des tensions sur leur ressource alimentaire. Depuis quelques années ces mesures s’assouplissent. Si jusqu’à hier, ces équarrisseurs naturels » connus pour leur régime alimentaire charognard étaient les meilleurs alliés des éleveurs pyrénéens, comme par exemple l’utilisation de Placettes », voir la photographie ils sont aujourd’hui rendus responsables par ces derniers de sinistres survenus sur le bétail, analysons cette situation. Vautours fauves, placette de nourrissage au Pays basque Figure Placette présente au Pays basque. Photographie Sylvain Reed pour Plénitude Découverte Les conflits actuels Analyse de la situation [DEMOLIS 2014] [LABOUYRIE 2007] Avant le néolithique, le vautour fauve se nourrissait essentiellement d’animaux sauvages. Depuis l’apparition de l’agriculture et du pastoralisme, il y a entre 8 000 et 10 000 ans dans les Alpes du sud et les Pyrénées, la source de nourriture des vautours fauves a évolué vers la consommation de cadavres d’animaux issus des activités agropastorales humaines. Le vautour fauve a coexisté sur ces territoires depuis au moins cette période jusqu’à sa quasi-disparition intervenue durant la moitié du XXème siècle. Cette disparition brutale a été causée vraisemblablement par l’utilisation de poisons destinés aux renards et aux loups ainsi qu’aux tirs de chasseurs dont le but était la constitution de trophées. Or, depuis les années 1970 et le développement du nombre d’individus de vautour fauves, plus précisément depuis 1997, certains éleveurs rendent pour responsable les vautours fauves de tuer les animaux de leurs élevages. Globalement l’espèce colonise peu à peu des zones dans lesquelles il n’était pas connu jusqu’ici le piémont des Pyrénées-Atlantiques, les Pyrénées-Centrales et orientales. Ce sont dans ces nouvelles zones de colonisation que les éleveurs sont les plus inquiets pour leurs troupeaux. Ils découvrent souvent pour la première fois ces oiseaux impressionnants. La figure présente la répartition communale des constats de dégâts de vautours fauves. On peut constater que le département des Pyrénées-Atlantiques concentre le plus de déclarations. Cela est corrélé à la forte activité d’élevage de ce département. Ces déclarations sont recueillies grâce à une procédure qui a été mise en place par les services de l’État. Des constats sont renseignés et rédigés par les agents de l’ONCFS, du PNP Parc National des Pyrénées ou du PNC Parc National des Cévennes, suivant la zone concernée. Des experts vétérinaires peuvent être associés. L’objectif des constats est de recenser objectivement le maximum d’éléments factuels. Il est à noter que c’est l’éleveur qui déclenche la procédure dès qu’il estime que le vautour fauve a pu avoir un comportement anormal. Constats de dégâts de vautours fauves Figure Répartition communale des constats de dégâts de vautours fauves de 2007 à 2014 La figure détaille le nombre de déclarations de dommage déclarées par les éleveurs. Ces chiffres ont augmenté de façon continue jusqu’en 2007, puis globalement ils décroissent jusqu’en 2010 pour se stabiliser à une cinquantaine de cas depuis cette date ovins + bovins. On peut remarquer que les dommages déclarés concernent globalement plus les bovins. Constats de dégâts de vautours fauves Figure Nombre de déclarations de dommages attribuées par les éleveurs entre 1997 et 2013. [DEMOLIS 2014] Il est intéressant de connaitre les lieux de constations de ces dommages probables. La figure présente la répartition mensuelle des déclarations effectuées par les éleveurs et leurs lieux de constatation. Ainsi, le plus grand nombre de constatations ont été réalisé proche de l’exploitation de l’éleveur, durant les mois de mai et juin. La figure permet de connaitre la nature des problèmes constatés. Ainsi, le pic des mois de mai et juin, est lié à une majorité de déclarations de dommages concernant des vêlages et des ovins adultes, se déroulant à proximité de l’exploitation hangars, bâtiments, prés à proximité de la ferme. Le pic des mois d’août et septembre, est surtout lié à des vêlages, se déroulant en estive de montagne. Ainsi il est intéressant de remarquer que la majorité des problèmes constatés par les éleveurs concerne les bovins lors des mise-bas. La pratique de mise-bas non assistée est une pratique à risque quelle que soit la race bovine considérée. En race Blonde d’Aquitaine 21% des vêlages sont classés comme très difficiles, ce qui la situe entre la race Charolaise 46,5% et la race Limousine 11,6%. Répartitions des constats de dégâts de vautours fauves Répartitions des constats de dégâts de vautours fauves Figure Lieux de répartition mensuelle des déclarations de dommages attribuées par les éleveurs au vautour fauve de 1993 à 2009. [DEMOLIS 2014] Figure Répartition mensuelle des déclarations de dommages attribuées par les éleveurs au vautour fauve de 1993 à 2009. [DEMOLIS 2014] Synthèse Depuis le pic du nombre de déclarations de l’année 2007, le nombre de déclarations annuelles fluctue entre 120 et 35. Dans ces déclarations, ne sont considérées que la présence du vautour fauve, pas son degré d’implication A provoqué la mort du bétail ? A accompagné la mort du bétail ? A juste consommé le cadavre de l’animal ?. Ainsi entre 2007 et 2013 estimations nombre de dossiers de dommage déposé par les éleveurs 530 dossiers, 76 par an en moyenne 223 ovins concernés, 32 par an en moyenne 273 bovins concernés, 39 par an en moyenne 20 équins concernés, 3 par an en moyenne TOTAL d’animaux concernés, 516, 74 par an en moyenne Les centaines de dossiers de déclaration rédigées au cours des trois années 2007, 2008, et 2009 ont été analysé. Ces années correspondent à la période qui a connu le plus grand nombre de dossiers de déclarations de dommages, voir la figure De ces dossiers, il ne reste que 75 cas litigieux 67 cas dans le massif pyrénéen et 8 dans les Grands Causses où les vautours fauves sont intervenus avant la mort de l’animal. Cependant, il a été démontré quasiment à chaque fois, que le vautour fauve avait seulement accéléré ou aggravé un état pathologique ou de faiblesse extrême de l’animal [DEMOLIS 2014]. Ce chiffre de 75 cas litigieux pour trois années, est à comparer avec le nombre d’ovins et de bovins présents dans les deux départements des Pyrénées-Atlantiques, et des Hautes-Pyrénées Ovins 750 000 dans le 64 et 150 000 dans le 65 Bovins 300 000 dans le 64 et 110 000 dans le 65 Le taux de perte, par an, dans la région pyrénéenne est de 2% pour les ovins et 0,7% pour les bovins ce qui donne une estimation grossière pour les deux départements 18000 ovins morts par an, toutes causes confondues maladies, foudre, chutes… 2900 bovins morts par an, toutes causes confondues maladies, foudre, chutes… Ainsi, ces cas litigieux, représentent approximativement pour les années 2007, 2008 et 2009 0,12% des décès d’ovins et de bovins Ce chiffre est infime. Cependant, pour un éleveur, la perte d’un animal est un traumatisme souvent profond, cela est à prendre en compte. J’ai pu entrevoir cela lors de certaines de mes discutions avec plusieurs bergers, notamment avec l’un d’eux, dans le massif du Béhorléguy, Pays basque. Des solutions ? Suite à la lecture des différents rapports existants sur ce sujet, il est clair que des pistes émergent afin d’apaiser les aigreurs et réduire les peurs, sans ordre de priorité Communication » il est très important d’organiser une campagne régulière d’information visant les éleveurs, les naturalistes et le grand public. L’objectif est de diffuser des informations pertinentes sur ce sujet chiffres, élevage, vautour fauve, …. Il règne une non-connaissance généralisée des informations clés. Valorisation » il est capital de valoriser le rôle des éleveurs dans la sauvegarde des vautours et du vautour fauve en particulier. Nourrissage » il est primordial d’utiliser des placettes de nourrissage de petites tailles pas de charnier de grande taille pour apporter aux vautours fauves le complément alimentaire dont ils ont besoin. Cela permet également aux éleveurs d’effectuer des économies en termes de frais d’équarrissage. Derrières toutes ces démarches, ces chiffres, ces courbes, ces rapports, … il ne faut pas oublier l’acteur principale le vautour fauve, être vivant faisant partie d’un biotope. En tant que Pyrénéens éleveurs, visiteurs, habitants, …, nous avons entre nos mains la survie d’une espèce, le vautour fauve, harmonisons notre relation avec elle pour la conserver. En écrivant ces derniers mots, je me remémore le moment extraordinaire vécu lors du bivouac proche du Refuge d’Ayou. Les 17 jeunes personnes du groupe encadrés, adolescents issus d’un milieu urbain défavorisé, ont admiré durant plus d’une heure une curée de plusieurs dizaines de vautours fauves sans un mot, admiratifs, contemplatifs, interrogatifs, … ce fut une grande et belle surprise pour moi de voir autant de contemplation de la part de ces jeunes, habituellement déconnectés du milieu naturel montagnard, qui voyaient ce spectacle pour la première fois. Nous Pyrénéens, qui observons presque quotidiennement des vautours fauves, n’oublions jamais que ces animaux sont majestueux, regardons les avec des yeux d’enfants et admirons les comme au premier jour ! BIBLIOGRAPHIE [BUISSON 1990] Buisson P, Les flûtes paléolithiques d’Isturitz Pyrénées-Atlantiques », Bulletin de la Société préhistorique française, tome 87, n°10-12, 1990. Spécial bilan de l’année de l’archéologie. pp. 420-433. [CNE 2014] CNE, Confédération de l’élevage, Chiffres clés 2014 – Productions Ovines Lait et Viande », Rapport, 2014 [DEMOLIS 2014] Demolis C, Fouquet E, Roussel F, Steinfelder M, Le Vautour fauve et les activités d’élevage », Rapport mission d’expertise – Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie – Ministère de l’agriculture de l’agroalimentaire et de la forêt, septembre 2014 [DUPOND 2011] Dupond E. Modélisation Multi-Agents d’un Service Eco-systémique, scénarios de systèmes d’équarrissage par des rapaces nécrophages », thèse de doctorat, 2011 [ELIOTOUT 2007] Eliotout B. Le vautour fauve », livret, Delachaux et Niestlé, 2007 [GARATE 2013] Garate D. and al. L’art pariétal de la grotte Tastet Sainte-Colome, Pyrénées-Atlantiques, France au carrefour des traditions artistiques tardiglaciaires », Paleo – Revue d’archéologie préhistorique, P 103 – 120, 2013 [GEDOUX 2010] Gedoux F, La problématique des résidus médicamenteux dans l’alimentation des vautours Cas particuliers des anti-inflammatoires, antibiotiques et euthanasiant utilisés en élevage ruminant », Thèse de doctorat, Ecole Nationale Vétérinaire de Lyon, 24 septembre 2010 [LABOUYRIE 2007] Labouyrie AM, Analyse Méthodologique des dommages attribués aux vautours fauves dans les troupeaux pyrénées », Thèse de doctorat, Université Paul-Sabatier de Toulouse, France, 2007 [MANETTI 2010] Manetti, Contribution à l’analyse des dommages imputés au vautour fauve gyps fulvus sur le cheptel français le rôle des vétérinaires », Thèse de doctorat, Ecole Nationale Vétérinaire de Lyon, 24 septembre 2010 [MAUREL 2002] Maurel S., Etat des relations entre le vautour fauve et le pastoralisme dans le parc national des Pyrénées », thèse de doctorat, 2002

zanaR. 58 315 193 349 128 254 56 416 3

ou voir des vautours au pays basque