Interviews Avant la sortie du film le 22 mars 2017, l'Ă©quipe de "La Belle et la BĂȘte" revient sur les diffĂ©rentes Ă©tapes qui ont permis d'adapter le dessin animĂ© Disney au cinĂ©ma.
La Belle et la BĂȘte est le fantastique voyage de Belle, une jeune femme brillante, belle et indĂ©pendante, qui est prisonniĂšre d'une bĂȘte dans son chĂąteau. MalgrĂ© ses craintes, elle se lie d'amitiĂ© avec le personnel enchantĂ© du chĂąteau et apprend Ă  regarder au-delĂ  de l'extĂ©rieur de la BĂȘte et Ă  rĂ©aliser l'importance du cƓur et l'Ăąme bienveillante du vrai Prince Ă  l'intĂ©rieur de cette bĂȘte. Dessiner & colorier Belle La Belle et la BĂȘte Princesse Disney ? 🎹 Apprendre comment dessiner et colorier La Belle et la BĂȘte Princesse Disney facilement Ă©tape par Ă©tape đŸ”„ te prĂ©sente une collection de 18 coloriages la belle et la bete Ă  imprimer đŸ–šïž et dessin la belle et la bete Ă  colorier ✏. De la mĂȘme catĂ©gorie Aquaman, Dingo, Encanto, Stitch, Pluto, Roi Lion, Daisy Duck, Batman, Pocahontas, Avengers, Black Widow, Soy Luna, Bambi, La Reine Des Neiges, Mystere Disney princesse belle mrs samovar et chip big men et mme samovar maurice cadenza LeFou de La belle et la bete mandala la belle et la bete princesse disney une danse avec la belle et la bete gaston et lefou la princesse belle avec une tasse de the la belle et la bete degustent un the princesse disney la belle princesse la belle jeune femme la belle bouquet de fleurs la belle la belle et son prince charmant princesse la belle et la bete la belle princesse disney de france bouquet de roses la belle et la bete disney Bienvenuedans la catĂ©gorie : La Belle et la BĂȘte. Imprimer
Pas d’Emma Watson ni de Dan Stevens ici, mais la rose, au cƓur de la malĂ©diction. Le premier poster du remake live de La Belle et la BĂȘte par Disney est Ă  l’image de son teaser, tout en symboles. La vidĂ©o invitait les spectateurs Ă  redĂ©couvrir le mythe en ouvrant les portes du chĂąteau, les voix de LumiĂšre Ewan McGregor et Big Ben Ian McKellen commentant l’arrivĂ©e de Belle, puis la jeune fille incarnĂ©e par Emma Watson dĂ©couvrait la rose, cette chose d’apparence si fragile qui est au cƓur de la malĂ©diction touchant la BĂȘte Dan Stevens, pas encore dĂ©voilĂ©, sa demeure, et tous les domestiques qui y travaillent. Le teaser de La Belle et la BĂȘte copie-colle parfaitement le dessin animĂ© "L’histoire Ă©ternelle" La rose est Ă  prĂ©sent "l’hĂ©roĂŻne" de l’affiche. Elle attise la curiositĂ© de Belle mais est protĂ©gĂ©e par sa cloche de verre. Elle ne doit surtout pas faner, il ne faut pas y toucher sous peine de briser l’unique chance de la BĂȘte de trouver l’amour et de redevenir un homme. Ses couleurs se dĂ©tachent dans la neige et en arriĂšre-plan, on entrevoit des bouts du chĂąteau. Pas de noms de stars, ni du rĂ©alisateur Bill Condon. Seul le titre, la date de sortie et le studio sont mentionnĂ©s. Deux lĂ©gendes de Disney Ă©voquent les remakes en live action de grands classiques Il faut dire que Disney a largement le temps de teaser son blockbuster au compte-gouttes, La Belle et la BĂȘte Ă©tant attendu en mars 2017 au cinĂ©ma.
CetteannĂ©e, La Belle et la BĂȘte, sorti en 1991, fĂȘte ses 30 ans. Si cette info nous donne un sacrĂ© coup de vieux, elle questionne aussi le Encore un fond d’écran sur Disney ? Oui je ne m’en lasse pas ahah ! J’aime tellement les dessins animĂ©s Disney que vous allez en voir plusieurs sur mon blog. Ce fond d’écran est adaptĂ© pour les ordinateurs, tablettes et smartphones. C’est un fond d’écran en bonne qualitĂ© HD que tu peux tĂ©lĂ©charger gratuitement ! C’est un fond d’écran sur le Disney “La belle et la bĂȘte” ! LA BELLE ET LA BÊTE “LA BELLE ET LA BÊTE“, c’est le thĂšme de ce nouveau fond d’écran Disney, un de mes dessins animĂ©s que j’aime beaucoup ! J’ai voulu mettre en avant les personnages Zip, petite tasse Ă©brĂ©chĂ©e, est l’un des objets enchantĂ©s du chĂąteau de la BĂȘte et sa maman la thĂ©iĂšre Mrs. Samovar. LE FOND D’ÉCRAN POUR TON SMARTPHONE Voici 2 fonds d’écran en fonction de la taille de ton portable et qui convient pour n’importe quelle marque de tĂ©lĂ©phone Iphone, Samsung
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Plongezdans le monde féérique des personnages de dessins animĂ©s de Disney La Belle et la BĂȘte avec nous. TĂ©lĂ©chargez et imprimez gratuitement les
Les crĂ©ateurs des dessins-animĂ©s Disney ont toujours su nous faire rĂȘver Ă  travers des dĂ©cors somptueux et des personnages attachants. Mais saviez-vous que la plupart des paysages que l’on voit dans les films d’animation sont inspirĂ©s de lieux rĂ©els ? Partons ensemble dĂ©couvrir ces endroits magiques, sublimĂ©s par des dessinateurs de de Neuschwanstein / La Belle au bois dormant 1959 Le chĂąteau dans "La Belle au bois dormant", celui dont rĂȘvent toutes les petites filles existe bel et bien. Il se trouve dans la rĂ©gion de BaviĂšre en Allemagne. Walt Disney se serait inspirĂ© du chĂąteau de Neuschwanstein - le chĂąteau du roi Louis II surnommĂ© le roi fou - pour illustrer le bel Ă©difice rose que l’on voit Ă  chaque dĂ©but de long-mĂ©trage, mais aussi celui situĂ© au centre du parc Disneyland de qui ont inspirĂ© Disney© Walt Disney / Le Taj Mahal / Aladdin 1992 Cap vers l’Inde et non au pays des Mille et Une Nuits pour trouver le palais qui inspira celui du Sultan d’Agrabah et sa fille Jasmine. Car c’est bien les contours du Taj Mahal, le cĂ©lĂšbre mausolĂ©e blanc situĂ© Ă  Agra en Inde, qui ont servi Ă  donner cette allure imposante Ă  la rĂ©sidence royale dans “Aladdin” et “Le Retour de Jaffar”.lieux qui ont inspirĂ© Disney© Walt Disney / 123RF Salto Angel / LĂ -haut 2009 Souvenez-vous. Dans le film d'animation “LĂ -haut”, le vieux Carl emporte sa maison dans les airs Ă  l’aide de ballons multicolores gonflĂ©s Ă  l’hĂ©lium, pour un voyage Ă©pique jusqu’aux “Chutes du Paradis”. Cette cascade gigantesque n’est autre que le Salto Angel, la plus haute chute d’eau du monde avec ses 979 mĂštres et qui se trouve au VĂ©nĂ©zuela. lieux qui ont inspirĂ© Disney© Walt Disney / 123RF Eguisheim / La Belle et la BĂȘte 1991 Et si Belle Ă©tait en rĂ©alitĂ© alsacienne ? Vous n’y croyez pas ? Pourtant le village dans lequel vit la jeune princesse Disney, avant d’ĂȘtre accueilli dans le chĂąteau de la BĂȘte, serait inspirĂ© du village mĂ©diĂ©val d’Eguisheim dans le Haut-Rhin. A moins que ce ne soit les maisons Ă  colombages et les façades colorĂ©es de Colmar ou Riquewihr qui auraient donnĂ© de l'inspiration aux dessinateurs des studios Disney pour "La Belle et la BĂȘte"
lieux qui ont inspirĂ© Disney© Walt Disney / 123RF La Grande BarriĂšre de corail / Le Monde de NĂ©mo 2003 Vous aurez tous reconnu l’univers colorĂ© de la Grande BarriĂšre de Corail dans le film Ă  succĂšs “Le Monde de Nemo” des studios Pixar. C’est dans ce gigantesque rĂ©cif oĂč vivent des milliers d’espĂšces et de coraux diffĂ©rents, que l’on suit les aventures de Marin le poisson clown Ă  la recherche de son fils Nemo, disparu dans ce kalĂ©idoscope de couleurs propre aux fonds marins qui ont inspirĂ© Disney© Walt Disney / 123RF Le Mont Saint Michel / Raiponce 2010 Avec son architecture si particuliĂšre, le Mont Saint Michel ne pouvait qu’ĂȘtre source d’inspiration pour les crĂ©ateurs de contes de fĂ©e. Et si le pĂšre de Mickey avait des origines normandes Disney serait un lointain descendant des seigneurs d’Isigny, on comprend pourquoi on trouve des ressemblances entre le chĂąteau de la princesse “Raiponce” et le monument emblĂ©matique de la qui ont inspirĂ© Disney© Walt Disney / 123RF La CitĂ© Interdite de PĂ©kin / Mulan 1998 Construit durant la dynastie Ming entre 1406 et 1420, le palais de l’empereur - connu sous le nom de CitĂ© Interdite - fait partie des plus anciens sites chinois, aujourd’hui transformĂ© en musĂ©e d’art ancien. Dans le long-mĂ©trage, la rĂ©plique oĂč a lieu la bataille entre "Mulan" et le chef des Huns, est quasi-identique Ă  la qui ont inspirĂ© Disney© Walt Disney / 123RF Big Ben / Peter Pan 1953 Impossible de ne pas reconnaĂźtre la cĂ©lĂšbre horloge londonienne au dĂ©but du dessin-animĂ© “Peter Pan”. Car c’est bien des aiguilles de Big Ben que Peter, accompagnĂ© de Wendy et ses frĂšres, prennent de l’élan et sautent pour survoler Londres avant de rejoindre le Pays qui ont inspirĂ© Disney© Walt Disney / 123RF Iles Samoa, Fidji, Tahiti / Vaiana, la lĂ©gende du bout du monde 2016 Le dessin-animĂ© "Vaiana" ou Moana aux Usa, sorti en salle Ă  NoĂ«l 2016, se dĂ©roule dans les eaux claires et les atolls paradisiaques de l’OcĂ©anie. Pour crĂ©er cet univers et respecter la culture polynĂ©sienne, les crĂ©ateurs de chez Disney se sont rendus dans les Ăźles du Pacifique, Ă  Samoa, Fidji ou encore Tahiti. C’est donc ces dĂ©cors somptueux qui ont inspirĂ© l’ile de Motunui oĂč vit qui ont inspirĂ© Disney© Walt Disney / 123RF U-Drop Inn Ă  Shamrocks / Cars 2006 En rĂ©alitĂ©, plusieurs lieux se trouvant sur la cĂ©lĂšbre Route 66 ont inspirĂ© les rĂ©alisateurs pour crĂ©er la ville de “Radiator Springs” oĂč s’égare le bolide rouge “Flash Mcqueen” dans “Cars”. On reconnaĂźt Ă  Shamrock au Texas, la tour art dĂ©co qui surmonte le garage de la fiat 500 “Ramone”, ou encore la vieille dĂ©panneuse “Martin” devant le snack “Cars on the Route” Ă  Galena au qui ont inspirĂ© Disney© Walt Disney / 123RF
220exemplaires numĂ©rotĂ©s. $95. Dessin de La Belle et la BĂȘte. dessinĂ© par Jean Cocteau. Document recto-verso. Encadrement entre-deux-verres. Tableau de 23 cm x 33 cm. - Indisponible -. Livraison gratuite. News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse Streaming VOD Blu-Ray, DVD Spectateurs 3,8 10882 notes dont 787 critiques noter de voirRĂ©diger ma critique Synopsis Fin du XVIIIĂš siĂšcle, dans un petit village français. Belle, jeune fille rĂȘveuse et passionnĂ©e de littĂ©rature, vit avec son pĂšre, un vieil inventeur farfelu. S'Ă©tant perdu une nuit dans la fĂŽret, ce dernier se rĂ©fugie au chĂąteau de la BĂȘte, qui le jette au cachot. Ne pouvant supporter de voir son pĂšre emprisonnĂ©, Belle accepte alors de prendre sa place, ignorant que sous le masque du monstre se cache un Prince Charmant tremblant d'amour pour elle, mais victime d'une terrible malĂ©diction. Regarder ce film En SVOD / Streaming par abonnement Disney+Abonnement Voir toutes les offres de streaming Acheter ou louer sur CANAL VOD Canal VOD Location dĂšs 2,99 € PremiereMax Location dĂšs 2,99 € HD Orange Location dĂšs 2,99 € VIVA Location dĂšs 2,99 € HD Voir toutes les offres VODService proposĂ© par La Belle et la BĂȘte - 4K Ultra HD + Blu-ray DVD Voir toutes les offres DVD BLU-RAY Bande-annonce 239 239 212 212 133 131 10 bandes-annonces Interviews, making-of et extraits 14 vidĂ©os DerniĂšres news 145 news sur ce film Acteurs et actrices Casting complet et Ă©quipe technique Critiques Presse Closer Bande Ă  part CNews Le Parisien TĂ©lĂ© 2 semaines TĂ©lĂ© 7 Jours Voici L'Express L'Obs Le Figaro Le Journal du Dimanche Les Fiches du CinĂ©ma Rolling Stone TĂ©lĂ©rama Ecran Large Franceinfo Culture La Croix Le DauphinĂ© LibĂ©rĂ© Le Monde Les Inrockuptibles Mad Movies Ouest France Chaque magazine ou journal ayant son propre systĂšme de notation, toutes les notes attribuĂ©es sont remises au barĂȘme de AlloCinĂ©, de 1 Ă  5 Ă©toiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus. 23 articles de presse Critiques Spectateurs J'ai Ă©tĂ© littĂ©ralement conquise par cette nouvelle adaptation en film Disney de la Belle et la BĂȘte. L'histoire est trĂšs fidĂšle au film d'animation, et on retourne en enfance. Visuellement, c'est magnifique sur toute la ligne, que ce soit les paysages, le chĂąteau, la BĂȘte et ses serviteurs, les costumes ou encore la forĂȘt. On prend donc plaisir Ă  suivre cette histoire et Ă  entendre de nouveau les chansons cultes ou bien Ă  en ... Lire plus La Belle et la BĂȘte a dĂ©jĂ  atteint le milliard au box office ! RĂ©aliser des adaptations classiques d'animation en live action de Disney n'est pas une chose facile, les risques sont grands... Il ne faut pas changer la production avec de nouveaux Ă©lĂ©ments au risque de dĂ©cevoir son public - quoique les trois nouvelles chansons ancrent bien dans l'histoire. On salue l'effort ! Les attentes des fans Ă©taient ... Lire plus Je tiens tout d’abord Ă  remercier Disney pour l’invitation Ă  la premiĂšre projection presse ce 16 fĂ©vrier ! Se fut un vĂ©ritable cadeau pour moi que de voir ce film en avant premiĂšre tellement je l’attendais avec une impatience folle. Lorsque celui-ci a Ă©tĂ© annoncĂ©, j’avoue avoir eu trĂšs peu, le film d’animation Disney fait parti de mon Top 3 avec Aladdin et Raiponce. Et puis aprĂšs avoir vu la bande annonce qui m’a dĂ©jĂ  ... Lire plus cette nouvelle adaptation en Live-Action de la Belle et la BĂȘte » est une pure merveille, signĂ©e Disney ! Bien que l’histoire reprenne les grandes lignes du dessin animĂ©, le scĂ©nario trouve sa part d’originalitĂ© en nous offrant une comĂ©die musicale Ă©tincelante. La direction artistique est grandiose, tout comme le casting. A ne pas manquer !Retrouvez ma critique intĂ©grale sur ou via le lien ci-dessous. 787 Critiques Spectateurs Photos 53 Photos Secrets de tournage Une histoire Ă©ternelle La Belle et La BĂȘte est l’adaptation Live-Action du film d’animation des studios Disney sorti en 1992, rĂ©alisĂ© par Kirk Wise et Gary Trousdale et qui a Ă©tĂ© nommĂ© Ă  l’Oscar du Meilleur Film. Ryan Gosling pressenti La production avait Ă  l'origine sollicitĂ© Ryan Gosling pour se glisser dans la peau de la BĂȘte, mais le comĂ©dien a dĂ©clinĂ© la proposition pour se consacrer Ă  La La Land. Emma Watson avait quant Ă  elle refusĂ© de jouer dans le film de Damien Chazelle pour ĂȘtre Ă  l'affiche de La Belle et la BĂȘte. Le retour des vĂ©tĂ©rans Pour les besoins de La Belle et la BĂȘte 2017, Disney a rappelĂ© Linda Woolverton et Alan Menken, qui avaient travaillĂ© sur le dessin animĂ© de 1991. La premiĂšre a co-Ă©crit et supervisĂ© le scĂ©nario comme Ă  l’époque tandis que le second a rempilĂ© pour la musique. 34 Secrets de tournage Infos techniques NationalitĂ© Distributeur The Walt Disney Company France RĂ©compenses 4 nominations AnnĂ©e de production 2017 Date de sortie DVD 23/08/2017 Date de sortie Blu-ray 23/08/2017 Date de sortie VOD 31/01/2016 Type de film Long-mĂ©trage Secrets de tournage 34 anecdotes Box Office France 3 464 630 entrĂ©es Budget 160 000 000 $ Langues Anglais Format production - Couleur Couleur Format audio - Format de projection - N° de Visa 146123 Si vous aimez ce film, vous pourriez aimer ... Commentaires Description Philibert n'est autre que le cheval de Belle et son pĂšre. Bien que peu courageux, c'est un cheval trĂšs fidĂšle qui n'hĂ©site pas Ă  faire tout le chemin jusqu'Ă  chez lui pour venir prĂ©venir Belle que son pĂšre est portĂ© disparu. Bien que le chemin l'effraie beaucoup, lorsque sa maĂźtresse lui demande de le mener vers son pĂšre
Une version du conte la Belle et la BĂȘte Ă  imprimer gratuitement Voici le conte la Belle et la BĂȘte Ă  imprimer en pdf pour la lecture avec votre enfant. Les enfants adorent les contes et la lecture du soir, voici donc un nouveau conte Ă  imprimer et Ă  lire avec votre enfant. Le conte de fĂ©es la Belle et la BĂȘte est illustrĂ© de dessins en couleur et de dessins Ă  colorier. Imprimez le conte et redĂ©couvrez la belle histoire de la Belle et la BĂȘte Ă©crite par les frĂšres Grimm Retrouvez encore plus d'idĂ©es de Belle et la BĂȘte Belle, la plus belle fille du marchand Il y avait une fois dans un village, un marchand extrĂȘmement riche qui avait six enfants, trois garçons et trois filles. Le marchand fit tout pour que ses enfants reçoivent la meilleure Ă©ducation possible. Ses filles Ă©taient trĂšs belles ; mais la plus belle de toute Ă©tait la cadette. DĂšs sa plus tendre enfant on prit l’habitude d’appeler la petite Belle Enfant. Ce nom lui resta ce qui causa beaucoup de jalousie Ă  ses soeurs. Belle Ă©tait non seulement la plus belle mais elle Ă©tait aussi la meilleure des trois filles. Les deux aĂźnĂ©es avaient beaucoup d’orgueil, parce qu’elles Ă©taient riches ; elles faisaient les dames, et ne voulaient pas recevoir les visites des autres filles de marchands. Les sƓurs de Belle n’acceptaient que des gens de qualitĂ© pour leur compagnie. Elles allaient tous les jours au bal, Ă  la comĂ©die, Ă  la promenade, et se moquaient de leur cadette, qui employait la plus grande partie de son temps Ă  lire de bons livres. Comme on savait que ces filles Ă©taient fort riches, plusieurs gros marchands les demandĂšrent en mariage ; mais les deux aĂźnĂ©es rĂ©pondirent qu’elles n’épouseraient qu’un duc, ou tout au moins, un comte. La Belle remercia ceux qui voulaient l’épouser, mais elle leur dit qu’elle Ă©tait trop jeune, et qu’elle souhaitait tenir compagnie Ă  son pĂšre, pendant quelques annĂ©es encore. A imprimer le conte La Belle et la BĂȘte Le pĂšre de Belle perd sa fortune Suite Ă  un coup du sort, le marchand perdit son bien, et il ne lui resta qu’une petite maison de campagne, bien loin de la ville. Il dit en pleurant Ă  ses enfants qu’il fallait aller demeurer dans cette maison, et qu’en travaillant comme des paysans, ils y pourraient vivre. Ses deux filles aĂźnĂ©es rĂ©pondirent qu’elles ne voulaient pas quitter la ville, et qu’elles avaient plusieurs amants qui seraient trop heureux de les Ă©pouser, quoiqu’elles n’eussent plus de fortune. Les bonnes demoiselles se trompaient ; leurs amants ne voulurent plus les regarder quand elles furent pauvres. Comme personne ne les aimait, Ă  cause de leur fiertĂ©, on disait Elles ne mĂ©ritent pas qu’on les plaigne ; nous sommes bien aises de voir leur orgueil abaissĂ© ; qu’elles aillent faire les dames, en gardant les moutons. » Mais, en mĂȘme temps, tout le monde disait Pour la Belle, nous sommes bien fĂąchĂ©s de son malheur ; c’est une si bonne fille ! elle parlait aux pauvres gens avec tant de bontĂ©, elle Ă©tait si douce, si honnĂȘte ! » Il y eut mĂȘme plusieurs gentilshommes qui voulurent l’épouser, quoiqu’elle n’eĂ»t pas un sou ; mais elle leur dit, qu’elle ne pouvait se rĂ©soudre Ă  abandonner son pauvre pĂšre dans son malheur, et qu’elle le suivrait Ă  la campagne pour le consoler et l’aider Ă  travailler. La pauvre Belle avait Ă©tĂ© bien affligĂ©e de perdre sa fortune ; mais elle s’était dit Ă  elle-mĂȘme Quand je pleurerai, mes larmes ne me rendront pas mon bien ; il faut tĂącher d’ĂȘtre heureuse sans fortune. » Quand ils furent arrivĂ©s Ă  leur maison de campagne, le marchand et ses trois fils s’occupĂšrent Ă  labourer la terre. La Belle se levait Ă  quatre heures du matin, et se dĂ©pĂȘchait de nettoyer la maison et d’apprĂȘter Ă  dĂźner pour la famille. Elle eut d’abord beaucoup de peine, car elle n’était pas accoutumĂ©e Ă  travailler comme une servante ; mais, au bout de deux mois, elle devint plus forte, et la fatigue lui donna une santĂ© parfaite. Quand elle avait fait son ouvrage, elle lisait, elle jouait du clavecin, ou bien elle chantait en filant. Ses deux soeurs, au contraire, s’ennuyaient Ă  la mort ; elles se levaient Ă  dix heures du matin, se promenaient toute la journĂ©e, et s’amusaient Ă  regretter leurs beaux habits et les compagnies. – Voyez notre cadette, disaient-elles, entre elles ; elle a l’ñme si basse et si stupide, qu’elle est contente de sa malheureuse situation. Le bon marchand ne pensait pas comme ses filles ; il savait que la Belle Ă©tait brillante ; il admirait la vertu de cette jeune fille, surtout sa patience ; car ses soeurs, non contentes de lui laisser faire tout l’ouvrage de la maison, l’insultaient Ă  tout moment. Il y avait un an que cette famille vivait dans cette solitude, lorsque le marchand reçut une lettre par laquelle on lui mandait qu’un vaisseau sur lequel il avait des marchandises venait d’arriver heureusement. Cette nouvelle faillit faire tourner la tĂȘte Ă  ses deux aĂźnĂ©es, qui pensaient qu’à la fin elles pourraient quitter cette campagne oĂč elles s’ennuyaient tant. Quand elles virent leur pĂšre prĂȘt Ă  partir, elles le priĂšrent de leur apporter des robes, des palatines, des coiffures, et toutes sortes de bagatelles. La Belle ne lui demandait rien ; car elle pensait en elle-mĂȘme que tout l’argent des marchandises ne suffirait pas pour acheter ce que ses soeurs souhaitaient. – Tu ne me pries pas de t’acheter quelque chose, lui dit son pĂšre. – Puisque vous avez la bontĂ© de penser Ă  moi, lui dit-elle, je vous prie de m’apporter une rose, car il n’en vient point ici. Ce n’est pas que la Belle se souciĂąt d’une rose, mais elle ne voulait pas condamner par son exemple la conduite de ses soeurs, qui auraient dit que c’était pour se distinguer, qu’elle ne demandait rien. Le bonhomme partit ; mais, quand il fut arrivĂ©, on lui fit un procĂšs pour ses marchandises, et, aprĂšs avoir eu beaucoup de peine, il revint aussi pauvre qu’il Ă©tait auparavant. A imprimer le conte La Belle et la BĂȘte Le pĂšre de Belle au chĂąteau de la BĂȘte Il n’avait plus que trente milles pour arriver Ă  sa maison, et il se rĂ©jouissait dĂ©jĂ  du plaisir de voir ses enfants ; mais comme il fallait passer un grand bois, avant de trouver sa maison, il se perdit. Il neigeait horriblement ; le vent Ă©tait si grand, qu’il le jeta deux fois en bas de son cheval. La nuit Ă©tant venue, il pensa qu’il mourrait de faim et de froid, ou qu’il serait mangĂ© par des loups, qu’il entendait hurler autour de lui. Tout d’un coup, en regardant au bout d’une longue allĂ©e d’arbres, il vit une grande lumiĂšre, mais qui paraissait bien Ă©loignĂ©e. Il marcha de ce cĂŽtĂ©-lĂ , et vit que cette lumiĂšre sortait d’un grand palais, qui Ă©tait tout illuminĂ©. Le marchand remercia Dieu du secours qu’il lui envoyait, et se hĂąta d’arriver Ă  ce chĂąteau. Il fut bien surpris de ne trouver personne dans les cours. Le marchand attacha son cheval dans l’écurie, et marcha vers la maison, oĂč il ne trouva personne. Il entra dans une grande salle et il y trouva un bon feu et une table chargĂ©e de viande, oĂč il n’y avait qu’un couvert. Comme la pluie et la neige l’avaient mouillĂ© jusqu’aux os, il s’approcha du feu pour se sĂ©cher, et disait en lui-mĂȘme Le maĂźtre de la maison, ou ses domestiques, me pardonneront la libertĂ© que j’ai prise, et sans doute ils viendront bientĂŽt. » Il attendit pendant un temps considĂ©rable ; mais onze heures ayant sonnĂ©, sans qu’il vĂźt personne, il ne put rĂ©sister Ă  la faim, et prit un poulet qu’il mangea en deux bouchĂ©es et en tremblant. Il but aussi quelques coups de vin, et, devenu plus hardi, il sortit de la salle et traversa plusieurs grands appartements magnifiquement meublĂ©s. À la fin, il trouva une chambre oĂč il y avait un bon lit ; et, comme il Ă©tait minuit passĂ© et qu’il Ă©tait las, il prit le parti de fermer la porte, et de se coucher. A imprimer le conte La Belle et la BĂȘte Le pĂšre de Belle passe un marchĂ© avec la BĂȘte Il Ă©tait dix heures du matin quand il s’éveilla le lendemain, et il fut bien surpris de trouver un habit fort propre Ă  la place du sien, qui Ă©tait tout gĂątĂ©. AssurĂ©ment, dit-il en lui-mĂȘme, ce palais appartient Ă  quelque bonne fĂ©e qui a eu pitiĂ© de ma situation. » Il regarda par la fenĂȘtre et ne vit plus de neige, mais des berceaux de fleurs qui enchantaient la vue. Il rentra dans la grande salle, oĂč il avait soupĂ© la veille, et vit une petite table oĂč il y avait du chocolat. – Je vous remercie, madame la fĂ©e, dit-il tout haut, d’avoir eu la bontĂ© de penser Ă  mon dĂ©jeuner. Le bonhomme, aprĂšs avoir pris son chocolat, sortit pour aller chercher son cheval ; et comme il passait sous un berceau de roses, il se souvint que la Belle lui en avait demandĂ©, et cueillit une branche, oĂč il y en avait plusieurs. En mĂȘme temps, il entendit un grand bruit, et vit venir Ă  lui une bĂȘte si horrible, qu’il fut tout prĂȘt de s’évanouir. – Vous ĂȘtes bien ingrat, lui dit la BĂȘte d’une voix terrible ; je vous ai sauvĂ© la vie en vous recevant dans mon chĂąteau, et puis vous me volez mes roses que j’aime plus que toutes choses au monde. Il faut mourir pour rĂ©parer cette faute ; je ne vous donne qu’un quart d’heure pour demander pardon Ă  Dieu. Le marchand se jeta Ă  genoux, et dit Ă  la BĂȘte, en joignant les mains – Monseigneur, pardonnez-moi, je ne croyais pas vous offenser en cueillant une rose pour une de mes filles qui m’en avait demandĂ©. – Je ne m’appelle point Monseigneur, rĂ©pondit le monstre, mais la BĂȘte. Je n’aime pas les compliments, moi ; je veux qu’on dise ce que l’on pense ; ainsi, ne croyez pas me toucher par vos flatteries. Mais vous m’avez dit que vous aviez des filles ; je veux vous pardonner, Ă  condition qu’une de vos filles vienne volontairement pour mourir Ă  votre place. Partez, et si vos filles refusent de mourir pour vous, jurez que vous reviendrez dans trois mois. Le bonhomme n’avait pas le dessein de sacrifier une de ses filles Ă  ce vilain monstre ; mais il pensa Au moins j’aurai le plaisir de les embrasser encore une fois. » Il jura donc de revenir, et la BĂȘte lui dit qu’il pouvait partir quand il voudrait. Mais, ajouta-t-elle, je ne veux pas que tu t’en ailles les mains vides. Retourne dans la chambre oĂč tu as couchĂ©, tu y trouveras un grand coffre vide. Tu peux y mettre tout ce qu’il te plaira, je le ferai porter chez toi. En mĂȘme temps la BĂȘte se retira, et le bonhomme dit en lui-mĂȘme S’il faut que je meure, j’aurai la consolation de laisser du pain Ă  mes pauvres enfants. » Il retourna dans la chambre oĂč il avait couchĂ©, et il remplit le grand coffre de piĂšces d’or. Ayant repris son cheval peu d’heures le bonhomme arriva dans sa petite maison. Ses enfants se rassemblĂšrent autour de lui ; mais, au lieu d’ĂȘtre sensible Ă  leurs caresses, le marchand se mit Ă  pleurer en les regardant. Il tenait Ă  la main la branche de roses qu’il apportait Ă  la Belle il la lui donna, et lui dit – La Belle, prenez ces roses, elles coĂ»teront bien cher Ă  votre malheureux pĂšre. A imprimer le conte La Belle et la BĂȘte Belle accepte le marchĂ© de la BĂȘte À ce rĂ©cit, ses deux aĂźnĂ©es jetĂšrent de grands cris et dirent des injures Ă  la Belle, qui ne pleurait point. – Voyez ce que produit l’orgueil de cette petite crĂ©ature, disaient-elles. Mademoiselle voulait se distinguer en demandant une rose. Elle va causer la mort de notre pĂšre et elle ne pleure mĂȘme pas. – Cela serait fort inutile, reprit la Belle. Pourquoi pleurerais-je la mort de mon pĂšre ? Il ne pĂ©rira point. Puisque le monstre veut bien accepter une de ses filles, je veux me livrer Ă  la place de mon pĂšre. – Non, ma soeur, lui dirent ses trois frĂšres, vous ne mourrez pas ; nous irons trouver ce monstre et nous pĂ©rirons sous ses coups si nous ne pouvons le tuer. – Ne l’espĂ©rez pas, mes enfants, leur dit le marchand ; la puissance de la BĂȘte est si grande que vous n’auriez aucune chance. Je suis charmĂ© du bon coeur de Belle, mais je ne veux pas l’exposer Ă  la mort. Je suis vieux, il ne me reste que peu de temps Ă  vivre ; ainsi, je ne perdrai que quelques annĂ©es de vie, que je ne regrette qu’à cause de vous, mes chers enfants. – Je vous assure, mon pĂšre, lui dit la Belle que vous n’irez pas Ă  ce palais sans moi ; vous ne pouvez m’empĂȘcher de vous suivre. Quoique je sois jeune et que j’aime la vie j’aime mieux ĂȘtre dĂ©vorĂ©e par ce monstre que de mourir du chagrin que me donnerait votre perte. Ses soeurs Ă©taient si jalouses qu’elles Ă©taient ravies de voir partir Belle vers le beau palais et vers la mort. Le marchand Ă©tait si occupĂ© de la douleur de perdre sa fille, qu’il ne pensait pas au coffre qu’il avait rempli d’or. Il rĂ©solut de ne point dire Ă  ses enfants qu’il Ă©tait devenu si riche, parce qu’il savait que ses filles auraient voulu retourner Ă  la ville alors qu’il souhaitait mourir dans cette campagne. Cependant il confia ce secret Ă  la Belle qui lui apprit que quelques gentilshommes Ă©taient venus leur rendre visite pendant son absence et qu’il y en avait deux qui aimaient ses soeurs. Belle pria son pĂšre de les marier car dans sa bontĂ© elle aimait ses sƓurs et leur pardonnait tout. Ces deux mĂ©chantes filles se frottĂšrent les yeux avec un oignon pour pleurer lorsque la Belle partit avec son pĂšre ; mais ses frĂšres et leur pĂšre pleuraient tout de bon. Seule Belle ne pleurait pas pour ne augmenter leur chagrin. A imprimer le conte La Belle et la BĂȘte Belle arrive chez la BĂȘte Le cheval prit la route du palais, et sur le soir, ils l’aperçurent illuminĂ© comme la premiĂšre fois. Le marchand entra avec sa fille dans la grande salle, oĂč ils trouvĂšrent une table, magnifiquement servie avec deux couverts. Le marchand n’avait pas le coeur de manger ; mais Belle, s’efforçant de paraĂźtre tranquille, se mit Ă  table, et le servit ; puis elle disait en elle-mĂȘme La BĂȘte veut m’engraisser avant de me manger, puisqu’elle me fait faire si bonne chĂšre. » Quand ils eurent soupĂ©, ils entendirent un grand bruit, et le marchand dit adieu Ă  sa pauvre fille en pleurant, car il pensait que c’était la BĂȘte. En voyant la BĂȘte, la Belle ne put s’empĂȘcher de frĂ©mir mais elle se rassura de son mieux. La bĂȘte lui ayant demandĂ© si c’était de bon coeur qu’elle Ă©tait venue, elle lui dit en tremblant que oui. – Vous ĂȘtes bien bonne, dit la BĂȘte, et je vous suis bien obligĂ©e. Bonhomme, partez demain matin, et ne vous avisez jamais de revenir ici. Bonsoir la Belle. – Bonsoir la BĂȘte, rĂ©pondit-elle. Et tout de suite le monstre se retira. – Ah, ma fille ! dit le marchand en embrassant la Belle, je suis Ă  demi mort de frayeur. Croyez-moi, laissez-moi ici. – Non, mon pĂšre, lui dit la Belle avec fermetĂ© ; vous partirez demain matin en me laissant ici. Belle et son pĂšre se couchĂšrent en pensant ne pas dormir de toute la nuit ; mais Ă  peine furent-ils dans leurs lits, que leurs yeux se fermĂšrent. Pendant son sommeil, la Belle vit une dame qui lui dit Je suis contente de votre bon coeur, la Belle ; la bonne action que vous faites, en donnant votre vie pour sauver celle de votre pĂšre, ne demeurera point sans rĂ©compense. » La Belle, en s’éveillant, raconta ce songe Ă  son pĂšre ; et quoiqu’il le consolĂąt un peu, cela ne l’empĂȘcha pas de beaucoup pleurer quand il fallut se sĂ©parer de sa chĂšre fille. A imprimer le conte La Belle et la BĂȘte Belle dĂ©couvre le chĂąteau de la BĂȘte Lorsqu’il fut parti, la Belle s’assit dans la grande salle, et se mit Ă  pleurer aussi ; mais, comme elle avait beaucoup de courage, elle rĂ©solut de ne point se chagriner pendant le peu de temps qu’il lui restait Ă  vivre. Belle croyait fermement que la BĂȘte la mangerait le soir mĂȘme. Elle rĂ©solut de se promener en attendant, et de visiter ce beau chĂąteau. Elle ne pouvait s’empĂȘcher d’en admirer la beautĂ©. Belle fut bien surprise de trouver une porte sur laquelle il y avait Ă©crit Appartement de la Belle. Elle ouvrit cette porte avec prĂ©cipitation, et elle fut Ă©blouie de la magnificence qui y rĂ©gnait ; mais ce qui frappa le plus sa vue fut une grande bibliothĂšque, un clavecin et plusieurs livres de musique. On ne veut pas que je m’ennuie », dit-elle, tout bas. Elle pensa ensuite Si je n’avais qu’un jour Ă  demeurer ici, on ne m’aurait pas fait une telle profusion d'activitĂ©s. ». Cette pensĂ©e ranima son courage. Elle ouvrit la bibliothĂšque, et vit un livre, oĂč il y avait Ă©crit en lettres d’or Souhaitez, commandez, vous ĂȘtes ici la reine et la maĂźtresse. HĂ©las ! dit-elle en soupirant, je ne souhaite rien que de revoir mon pauvre pĂšre et de savoir ce qu’il fait Ă  prĂ©sent. » Elle avait dit cela en elle-mĂȘme. Quelle fut sa surprise, en jetant les yeux sur un grand miroir, d’y voir sa maison oĂč son pĂšre arrivait avec un visage extrĂȘmement triste ; ses soeurs venaient au-devant de lui ; et, malgrĂ© les grimaces qu’elles faisaient pour paraĂźtre affligĂ©es, la joie qu’elles avaient de la perte de leur soeur, paraissait sur leur visage. Un moment aprĂšs, tout cela disparut, et la Belle ne put s’empĂȘcher de penser que la BĂȘte Ă©tait bien complaisante et qu’elle n’avait rien Ă  craindre d’elle. A imprimer le conte La Belle et la BĂȘte Belle dĂ©couvre la bontĂ© de la BĂȘte À midi, Belle trouva la table mise, et pendant son dĂźner, elle entendit un excellent concert, quoiqu’elle ne vĂźt personne. Le soir, comme elle allait se mettre Ă  table, elle entendit le bruit que faisait la BĂȘte, et ne put s’empĂȘcher de frĂ©mir. – La Belle, lui dit ce monstre, voulez-vous bien que je vous vois souper ? – Vous ĂȘtes le maĂźtre, rĂ©pondit la Belle, en tremblant. – Non, rĂ©pondit la BĂȘte ; vous n’avez qu’à me dire de m’en aller si je vous ennuie ; je sortirai tout de suite. Dites-moi n’est-ce pas que vous me trouvez bien laid ? – Cela est vrai, dit la Belle, car je ne sais pas mentir ; mais je crois que vous ĂȘtes fort bon. – Vous avez raison, dit le monstre ; mais, outre que je suis laid, je n’ai point d’esprit je sais bien que je ne suis qu’une bĂȘte. – On n’est pas bĂȘte quand on croit n’avoir point d’esprit un sot n’a jamais su cela, reprit la Belle. – Mangez donc, la Belle, lui dit le monstre, et tĂąchez de ne vous point ennuyer car tout ceci est Ă  vous, vous ĂȘtes chez vous. J’aurais du chagrin si vous n’étiez pas contente. – Vous avez bien de la bontĂ©, dit la Belle. Je vous avoue que je suis bien contente de votre bon coeur quand j’y pense, vous ne me paraissez plus si laid. – Oh ! dame, oui, rĂ©pondit la BĂȘte, j’ai le coeur bon, mais je suis un monstre. – Il y a bien des hommes qui sont plus monstres que vous, dit la Belle ; et je vous aime mieux avec votre figure que ceux qui, avec la figure d’homme, cachent un coeur faux, corrompu, ingrat. – Si j’avais de l’esprit, reprit la BĂȘte, je vous ferais un grand compliment pour vous remercier ; mais je suis un stupide, et tout ce que je puis vous dire, c’est que je vous suis bien obligĂ©. A imprimer le conte La Belle et la BĂȘte La BĂȘte demande Belle en mariage La Belle soupa de bon appĂ©tit. Elle n’avait presque plus peur du monstre ; mais elle manqua mourir de frayeur, lorsqu’il lui dit – La Belle, voulez-vous ĂȘtre ma femme ? Elle fut quelque temps sans rĂ©pondre elle avait peur d’exciter la colĂšre du monstre en le refusant, elle lui dit pourtant en tremblant – Non, la BĂȘte. Dans le moment ce pauvre monstre voulut soupirer, et il fit un sifflement si Ă©pouvantable, que tout le palais en retentit ; mais la Belle fut bientĂŽt rassurĂ©e, car la BĂȘte lui ayant dit tristement Adieu donc, la Belle », sortit de la chambre en se retournant de temps en temps pour la regarder encore. La Belle, se voyant seule, sentit une grande compassion pour cette pauvre BĂȘte HĂ©las, disait-elle, c’est bien dommage qu’elle soit si laide, elle est si bonne ! » La Belle passa trois mois dans ce palais avec assez de tranquillitĂ©. Tous les soirs, la BĂȘte lui rendait visite, l’entretenait pendant le souper avec assez de bon sens, mais jamais avec ce qu’on appelle esprit dans le monde. Chaque jour la Belle dĂ©couvrait de nouvelles bontĂ©s dans ce monstre. Belle s’habitua Ă  sa laideur, et, loin de craindre le moment de sa visite, elle regardait souvent Ă  sa montre pour voir s’il Ă©tait bientĂŽt neuf heures ; car la BĂȘte ne manquait jamais de venir Ă  cette heure-lĂ . Il n’y avait qu’une chose qui faisait de la peine Ă  la Belle, c’est que le monstre, avant de se coucher, lui demandait toujours si elle voulait ĂȘtre sa femme, et paraissait pĂ©nĂ©trĂ© de douleur lorsqu’elle lui disait que non. Elle lui dit un jour – Vous me chagrinez, la BĂȘte ; je voudrais pouvoir vous Ă©pouser, mais je suis trop sincĂšre pour vous faire croire que cela arrivera jamais ; je serai toujours votre amie, tĂąchez de vous contenter de cela. – Il le faut bien, reprit la BĂȘte ; je me rends justice, je sais que je suis bien horrible ; mais je vous aime beaucoup. Cependant je suis trop heureux de ce que vous voulez bien rester ici ; promettez-moi que vous ne me quitterez jamais. La Belle rougit Ă  ces paroles ; elle avait vu, dans son miroir, que son pĂšre Ă©tait malade du chagrin de l’avoir perdue, et elle souhaitait le revoir. – Je pourrais bien vous promettre, dit-elle Ă  la BĂȘte, de ne vous jamais quitter tout Ă  fait, mais j’ai tant d’envie de revoir mon pĂšre, que je mourrai de douleur si vous me refusez ce plaisir. – J’aime mieux mourir moi-mĂȘme, dit le monstre, que de vous donner du chagrin ; je vous enverrai chez votre pĂšre, vous y resterez, et votre pauvre BĂȘte en mourra de douleur. – Non, lui dit la Belle en pleurant ; je vous aime trop pour vouloir causer votre mort ; je vous promets de revenir dans huit jours. Vous m’avez fait voir que mes soeurs sont mariĂ©es et que mes frĂšres sont partis pour l’armĂ©e ; mon pĂšre est tout seul, souffrez que je reste avec lui une semaine. – Vous y serez demain au matin, dit la BĂȘte ; mais souvenez-vous de votre promesse. Vous n’aurez qu’à mettre votre bague sur une table en vous couchant quand vous voudrez revenir. Adieu, la Belle. A imprimer le conte La Belle et la BĂȘte Belle rend visite Ă  son pĂšre La BĂȘte soupira selon sa coutume en disant ces mots, et la Belle se coucha toute triste de l’avoir affligĂ©e. Quand elle se rĂ©veilla le matin, elle se trouva dans la maison de son pĂšre, et ayant sonnĂ© une clochette qui Ă©tait Ă  cĂŽtĂ© de son lit, elle vit venir la servante, qui fit un grand cri en la voyant. Le bonhomme accourut Ă  ce cri et manqua mourir de joie en revoyant sa chĂšre fille, et ils se tinrent embrassĂ©s plus d’un quart d’heure. La Belle, aprĂšs les premiers transports, pensa qu’elle n’avait point d’habits pour se lever ; mais la servante lui dit qu’elle venait de trouver dans la chambre voisine un grand coffre plein de robes toutes d’or, garnies de diamants. La Belle remercia la bonne BĂȘte de ses attentions ; elle prit la moins riche de ces robes, et dit Ă  la servante de serrer les autres, dont elle voulait faire prĂ©sent Ă  ses soeurs ; mais Ă  peine eut-elle prononcĂ© ces paroles, que le coffre disparut. Son pĂšre lui dit que la BĂȘte voulait qu’elle gardĂąt tout cela pour elle ; et aussitĂŽt les robes et le coffre revinrent Ă  la mĂȘme place. A imprimer le conte La Belle et la BĂȘte La jalousie des soeurs de Belle La Belle s’habilla et, pendant ce temps, on fit avertir ses soeurs, qui accoururent avec leurs maris. Elles Ă©taient toutes deux fort malheureuses. L’aĂźnĂ©e avait Ă©pousĂ© un jeune gentilhomme beau comme l’Amour ; mais il Ă©tait si amoureux de sa propre figure, qu’il n’était occupĂ© que de cela depuis le matin jusqu’au soir, et mĂ©prisait la beautĂ© de sa femme. La seconde avait Ă©pousĂ© un homme qui avait beaucoup d’esprit ; mais il ne s’en servait que pour faire enrager tout le monde, Ă  commencer par sa femme. Les soeurs de la Belle manquĂšrent mourir de douleur quand elles la virent habillĂ©e comme une princesse, et plus belle que le jour. Elle eut beau les caresser, rien ne put Ă©touffer leur jalousie, qui augmenta beaucoup quand elle leur eut contĂ© combien elle Ă©tait heureuse. Ces deux jalouses descendirent dans le jardin, pour y pleurer tout Ă  leur aise ; et elles se disaient Pourquoi cette petite crĂ©ature est-elle plus heureuse que nous ? Ne sommes-nous pas plus aimables qu’elle ? » – Ma soeur, dit l’aĂźnĂ©e, il me vient une pensĂ©e tĂąchons de l’arrĂȘter ici plus de huit jours. Sa sotte BĂȘte se mettra en colĂšre de ce qu’elle lui aura manquĂ© de parole, et peut-ĂȘtre qu’elle la dĂ©vorera. – Vous avez raison, ma soeur, rĂ©pondit l’autre. Pour cela il lui faut faire de grandes caresses. Et, ayant pris cette rĂ©solution, elles remontĂšrent, et firent tant d’amitiĂ© Ă  leur soeur, que la Belle en pleura de joie. Quand les huit jours furent passĂ©s, les deux soeurs s’arrachĂšrent les cheveux, et firent tant les affligĂ©es de son dĂ©part, qu’elle promit de rester encore huit jours. A imprimer le conte La Belle et la BĂȘte Belle peut-elle aimer la BĂȘte ? Cependant la Belle se reprochait le chagrin qu’elle allait donner Ă  sa pauvre BĂȘte, qu’elle aimait de tout son coeur ; et elle s’ennuyait de ne la plus voir. La dixiĂšme nuit qu’elle passa chez son pĂšre, elle rĂȘva qu’elle Ă©tait dans le jardin du palais, et qu’elle voyait la BĂȘte couchĂ©e sur l’herbe, et prĂȘte de mourir, qui lui reprochait son ingratitude. La Belle se rĂ©veilla en sursaut, et versa des larmes. Ne suis-je pas bien mĂ©chante, disait-elle, de donner du chagrin Ă  une BĂȘte qui a pour moi tant de complaisance ? Est-ce sa faute si elle est laide, et si elle a peu d’esprit ? Elle est bonne, cela vaut mieux que tout le reste. Pourquoi n’ai-je pas voulu l’épouser ? Je serais plus heureuse avec elle que mes soeurs avec leurs maris. Ce n’est ni la beautĂ© ni l’esprit d’un mari qui rendent une femme contente c’est la bontĂ© du caractĂšre, la vertu, la complaisance ; et la BĂȘte a toutes ces bonnes qualitĂ©s. Je n’ai point d’amour pour elle, mais j’ai de l’estime, de l’amitiĂ©, et de la reconnaissance. Allons, il ne faut pas la rendre malheureuse ; je me reprocherais toute ma vie mon ingratitude. » À ces mots, la Belle se lĂšve, met sa bague sur la table, et revient se coucher. À peine fut-elle dans son lit, qu’elle s’endormit ; et quand elle se rĂ©veilla le matin, elle vit avec joie qu’elle Ă©tait dans le palais de la BĂȘte. Elle s’habilla magnifiquement pour lui plaire, et s’ennuya Ă  mourir toute la journĂ©e, en attendant neuf heures du soir ; mais l’horloge eut beau sonner, la BĂȘte ne parut point. La Belle alors craignit d’avoir causĂ© sa mort. Elle courut tout le palais en jetant de grands cris ; elle Ă©tait au dĂ©sespoir. AprĂšs avoir cherchĂ© partout, elle se souvint de son rĂȘve et courut dans le jardin vers le canal, oĂč elle l’avait vue en dormant. Elle trouva la pauvre BĂȘte Ă©tendue, sans connaissance, et elle crut qu’elle Ă©tait morte. Elle se jeta sur son corps sans avoir horreur de sa figure, et sentant que son coeur battait encore, elle prit de l’eau dans le canal et lui en jeta sur la tĂȘte. La BĂȘte ouvrit les yeux et dit Ă  la Belle – Vous avez oubliĂ© votre promesse ; le chagrin de vous avoir perdue m’a fait rĂ©soudre Ă  me laisser mourir de faim ; mais je meurs content, puisque j’ai le plaisir de vous revoir encore une fois. – Non, ma chĂšre BĂȘte, vous ne mourrez point, lui dit la Belle, vous vivrez pour devenir mon Ă©poux dĂšs ce moment je vous donne ma main, et je jure que je ne serai qu’à vous. HĂ©las ! je croyais n’avoir que de l’amitiĂ© pour vous ; mais la douleur que je sens me fait voir que je ne pourrais vivre sans vous voir. À peine la Belle eut-elle prononcĂ© ces paroles, qu’elle vit le chĂąteau brillant de lumiĂšre ; les feux d’artifices, la musique, tout lui annonçait une fĂȘte ; mais toutes ces beautĂ©s n’arrĂȘtĂšrent point sa vue elle se retourna vers sa chĂšre BĂȘte, dont le danger la faisait frĂ©mir. Quelle fut sa surprise ! la BĂȘte avait disparu, et elle ne vit plus Ă  ses pieds qu’un prince plus beau que l’Amour, qui la remerciait d’avoir fini son enchantement. Quoique ce prince mĂ©ritĂąt toute son attention, elle ne put s’empĂȘcher de lui demander oĂč Ă©tait la BĂȘte. – Vous la voyez Ă  vos pieds, lui dit le prince. Une mĂ©chante fĂ©e m’avait condamnĂ© Ă  rester sous cette figure jusqu’à ce qu’une belle fille consentĂźt Ă  m’épouser, et elle m’avait dĂ©fendu de faire paraĂźtre mon esprit. Ainsi, il n’y avait que vous dans le monde assez bonne pour vous laisser toucher Ă  la bontĂ© de mon caractĂšre. La Belle, agrĂ©ablement surprise, donna la main Ă  ce beau prince pour se relever. Ils allĂšrent ensemble au chĂąteau, et la Belle manqua mourir de joie, en trouvant dans la grande salle son pĂšre et toute sa famille. La belle dame qui lui Ă©tait apparue en songe avait transportĂ© toute sa famille au chĂąteau. Cette dame Ă©tait une grande fĂ©e. – La Belle, lui dit elle, venez recevoir la rĂ©compense de votre bon choix vous avez prĂ©fĂ©rĂ© la vertu Ă  la beautĂ© et Ă  l’esprit, vous mĂ©ritez de trouver toutes ces qualitĂ©s rĂ©unies en une mĂȘme personne. Vous allez devenir une grande reine j’espĂšre que le trĂŽne ne dĂ©truira pas vos vertus. Pour vous, mesdemoiselles, dit la fĂ©e aux deux soeurs de la Belle, je connais votre coeur et toute la malice qu’il renferme. Devenez deux statues mais conservez toute votre raison sous la pierre. Vous demeurerez Ă  la porte du palais de votre sƓur pour ĂȘtre tĂ©moins de son bonheur. Le charme se rompra lorsque vous reconnaĂźtrez vos fautes, mais j’ai bien peur que vous ne restiez toujours statues. On se corrige de l’orgueil, de la colĂšre, de la gourmandise et de la paresse mais la conversion d’un coeur mĂ©chant et envieux relĂšve du miracle. La fĂ©e donna un coup de baguette qui transporta tous ceux qui Ă©taient dans cette salle dans le royaume du prince. Ses sujets le virent avec joie et il Ă©pousa la Belle, qui vĂ©cut avec lui fort longtemps et dans un bonheur parfait, parce qu’il Ă©tait fondĂ© sur la vertu A imprimer le conte La Belle et la BĂȘte
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chateau de la belle et la bete dessin